... mais elle apportera une amélioration du point de vue sanitaire, notamment avec des toilettes, des douches et une cuisine, car des épidémies risquent d'apparaître à Cachan, qui plus est avec la chaleur qui règne actuellement.
Par ailleurs, il faut également rendre le gymnase aux élèves de Cachan. Il faut donc que le préfet du Val-de-Marne donne rapidement son accord. Je ne veux pas croire qu'il souhaite le pourrissement de cette situation.
Il faut ensuite envisager le relogement de toutes ces familles. Des premières propositions ont été faites par le préfet, la Ville de Paris et l'Office public d'aménagement et de construction du Val-de-Marne ; d'autres vont suivre puisqu'une table ronde interdépartementale pourrait être organisée par le maire de Paris.
Enfin, monsieur le ministre d'État, je vous demande de procéder à un examen administratif attentif de la situation de toutes ces familles, dont certaines sont parrainées par le Réseau éducation sans frontières. Vous ne pouvez pas ajouter au drame qu'a représenté cette expulsion pour ces familles un renvoi à la frontière de celles qui sont dépourvues de papiers, en profitant ainsi de leur situation devenue encore plus précaire.
J'ai rendu visite à ces familles la veille de la rentrée scolaire. Les mamans, les papas et les enfants m'ont montré avec fierté le cartable qui était prêt pour l'école. Ils parlent français pour la plupart et sont intégrés puisque nombre d'entre eux travaillent.
Monsieur le ministre d'État, je connais évidemment votre position sur les sans-papiers, que je n'approuve pas, vous le savez. Mais je vous demande avec émotion, et j'oserai dire avec espoir, d'adopter une attitude exceptionnelle et humaine, si importante pour l'avenir de ces familles.