En 2002, pour un pays de 62 millions d'habitants, ce fichier comportait 4 024 empreintes. Ce sont des faits chiffrés. Je suis d'ailleurs prêt à prendre tous les paris : quelle que soit sa couleur politique, le ministre de l'intérieur qui me succédera ne reviendra jamais sur la création de ce fichier, parce que celui-ci est utile. Aujourd'hui, il compte 322 901 empreintes. Cette montée en puissance a permis de confondre 4 358 coupables, qui sont aujourd'hui sous les verrous, au lieu d'être dans la nature ! Voilà ce que permet un fichier au service de la police !
Qu'il me soit permis de dire que cela n'a rien à voir avec le fait d'être de gauche ou de droite. C'est une affaire de liberté et de respect des victimes. Je veux que le ministère de l'intérieur continue d'accompagner les progrès technologiques pour que la police et la gendarmerie passent d'une culture de l'aveu à une culture de la preuve.