Un certain nombre d'entre vous ont à juste titre posé la question : le maire ne risque-t-il pas de devenir un shérif, c'est-à-dire de passer de l'autre côté, celui de la sanction, et de ne plus être la femme ou l'homme de confiance à qui l'on viendra tout dire ?
Sur ce vrai sujet, permettez-moi deux remarques.
D'abord, n'ayons pas une vision déconnectée de la réalité de la situation dans notre pays. Pendant les émeutes de novembre 2005, le maire était du côté des institutions. Or toutes les institutions étaient condamnées et contestées par des individus qui ne voulaient pas se faire entendre, puisqu'ils voulaient d'abord casser.