Monsieur Arnaud, vous plaidez en faveur de la solidarité. Bien entendu, vous avez, vous aussi, mis l'accent sur la difficulté de l'exercice. Il est vrai qu'il faut engager une réforme qui ne bouleverse pas les finances des collectivités. Certains d'entre vous, pour des raisons d'équité, veulent se garder de toute péréquation trop brutale. Nous veillerons à ce que cela se fasse progressivement.
Monsieur Marc, vous avez évoqué des sondages récents sur la décentralisation. Je voudrais en évoquer un autre, réalisé celui-ci par M. Malvy, qui m'avait fort aimablement invité au congrès annuel, qui s'est tenu à Moissac, de l'association des petites villes de France, dont il est le président.
Ce sondage, réalisé par un institut connu, montrait que deux Français sur trois étaient satisfaits par la décentralisation.
D'un côté, les maires s'inquiètent un peu. On les a rassurés et, par conséquent, ils ont élu M. Pélissard à 66 %.