Intervention de Gérard César

Réunion du 5 avril 2005 à 16h00
Eau et milieux aquatiques — Suite de la discussion d'un projet de loi

Photo de Gérard CésarGérard César :

Mais, mon cher collègue, je peux aussi m'intéresser à l'eau ! (Nouveaux sourires.)

Monsieur le ministre, comme l'ont déjà dit certains de mes collègues, ce texte était très attendu. Nous tenons donc à vous remercier d'avoir adopté une approche globale du cycle de l'eau afin de nous préparer à relever les défis à l'horizon de 2015. J'en profite également pour remercier l'excellent rapporteur de la commission des affaires économiques, M. Bruno Sido, ainsi que M. Pierre Jarlier et Mme Fabienne Keller, qui, au nom de leur commission respective, ont également réalisé un excellent travail.

Pour ma part, je centrerai mon propos sur deux points : la redevance pour prélèvements sur la ressource en eau en matière d'irrigation et la redevance pour pollutions diffuses, notamment les modalités pratiques de sa mise en place, sur lesquelles je souhaiterais obtenir quelques précisions.

La disponibilité de la ressource en eau constitue un enjeu majeur avec le développement de l'irrigation dans la plupart des zones de production agricole. Certes, l'agriculture n'est pas la seule activité consommatrice d'eau, mais l'irrigation représente, sur le plan national, 42 % de l'ensemble de la consommation totale d'eau tous usages confondus.

L'Aquitaine est la première région française pour les surfaces irriguées, car les irrigants y maintiennent un taux d'utilisation des équipements plus élevé qu'ailleurs : 82 % en 2003. C'est également la région où la surface agricole utile est irriguée dans la proportion la plus forte : 20 % en 2003.

Le maïs occupe à lui seul les quatre cinquièmes des surfaces irriguées.

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