Je souhaite tout d'abord rendre hommage au travail réalisé par Mme Marie-Thérèse Boisseau en première lecture et auquel vous avez su, madame la secrétaire d'Etat, donner un élan supplémentaire.
Au cours de cette première lecture, j'avais exprimé le souhait que nous soyons capables d'apporter un « plus » par rapport à ce qui reste tout de même le document de base de la législation française dans le cadre de la politique en faveur des personnes handicapées, à savoir la loi du 30 juin 1975.
Il est vrai que la réalisation d'un tel souhait était quelque peu complexe. En effet, à l'époque, pour répondre d'ailleurs à la volonté du Président de la République de l'époque, Valéry Giscard d'Estaing, de Jacques Chirac, alors Premier ministre, de Mme Veil, ministre de la santé, et de René Lenoir, secrétaire d'Etat chargé de l'action sociale, qui a beaucoup oeuvré dans la lutte contre les exclusions, nous avions élaboré des bases très solides pour reconnaître les droits des handicapés. Il m'apparaissait donc qu'il fallait aller un peu plus loin pour transformer ces droits en réalités.
Madame la secrétaire d'Etat, grâce à la volonté du Gouvernement, auquel je rends hommage, grâce au travail exceptionnel de notre commission - même s'il m'est arrivé de trouver que son éminent président avait parfois quelques paroles un peu dures à propos des centres d'aide par le travail, mais je reconnais qu'il s'agissait sans doute d'expressions qui ne correspondaient pas au fond de sa pensée -, ...