Intervention de Jean-Claude Danglot

Réunion du 11 octobre 2010 à 15h00
Réforme des retraites — Article 6 suite

Photo de Jean-Claude DanglotJean-Claude Danglot :

La question de la retraite des ouvriers et salariés de l’industrie cimentière pourrait, évidemment, être appréhendée par une lecture précise des dispositions de la convention collective de la profession.

Mais je voudrais, à ce stade du débat, expliquer mon vote en rappelant une situation particulière, celle de M. Antoine Zacharias, ex-PDG du groupe Vinci, qui s’y connaît en matière de matériaux de construction et de bâtiment.

Il y a des gens qui n’ont pas à gagner leur retraite à la sueur de leur front et à qui suffit une résolution d’une assemblée générale d’actionnaires, voire parfois, une fois que les règles de fonctionnement en ont été fixées par cette même instance, une simple décision d’un conseil d’administration.

En effet, ces brillants aréopages décident d’accorder à quelques-uns de nos « grands patrons » méritants ce que l’on appelle une retraite chapeau, c'est-à-dire une pension supplémentaire d’un niveau très supérieur à la normale.

Ces golden parachutes, ou parachutes dorés, ne visent, au demeurant, que deux objectifs. Le premier est de permettre au PDG salarié confronté au départ à la retraite de surmonter le choc – le traumatisme, devrais-je dire – de la cessation de fonction, et partant, de l’inactivité. Comme le dit si bien la sagesse populaire, partir, c’est mourir un peu !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion