Intervention de Jacqueline Gourault

Réunion du 11 octobre 2010 à 15h00
Réforme des retraites — Article 6 suite

Photo de Jacqueline GouraultJacqueline Gourault :

Monsieur le ministre, depuis que cette réforme des retraites est engagée, nous avons – quand je dis nous, il s’agit de ceux qui se retrouvent dans un centre indépendant, libre de voter les réformes quand elles sont bonnes et de les refuser lorsqu’elles nous semblent injustes – nous avons, disais-je, attiré l’attention sur trois points : le passage de 65 ans à 67 ans, la pénibilité et le principe de la retraite par points.

Nous avons aussi dit que nous étions d’accord avec le passage de 60 ans à 62 ans, et nous l’avons d’ailleurs voté à l’unanimité, monsieur le ministre.

Cela dit, nous savons bien que les retraites ne sont pas suffisamment financées pour qu’elles puissent se maintenir au niveau actuel et qu’il faudra y revenir pour que le régime soit pérenne.

Monsieur le ministre, ce qui me gêne, c’est la méthode utilisée pour éviter le débat de fond sur le point le plus préoccupant à notre sens : le passage de 65 à 67 ans.

Par un changement de calendrier incessant, par l’appel d’articles dans le désordre, les amendements tombent, sont retirés et les discussions de fond sont supprimées. Ainsi, certains membres de notre groupe étaient très attachés à une discussion de fond sur le passage de 65 à 67 ans, mais celle-ci n’a pu avoir lieu.

Je le comprends d’autant moins que vous avez présenté deux amendements dans lesquels vous avez fait des concessions pour les parents qui ont eu trois enfants et les parents d’enfant handicapé, mais nous n’avons jamais réussi à savoir ce que coûterait le maintien à 65 ans de l’âge de la retraite sans décote.

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