Mes chers collègues, je vous demande de bien y réfléchir, vous qui, même si vous n’êtes pas du même bord que le mien, pouvez partager certaines inquiétudes. Si tel n’était pas le cas, nous serions les témoins d’un nouveau glissement constitutionnel, ce qui permettrait ainsi de mieux interpréter encore la nature de la réforme constitutionnelle de l’année dernière. L’Assemblée nationale, élue au suffrage universel, se verrait amputée d’un droit majeur et une fois encore contournée, au moment même où l’adoption de son nouveau règlement l’affaiblit vis-à-vis du Sénat.
Mes chers collègues, je conclus mon propos. Nous sommes le 22 juin. Oui, nous sommes le 22 juin – (– je ne sais pas ce que vous applaudissez, …