Intervention de François Zocchetto

Réunion du 22 mars 2011 à 15h15
Situation en libye — Déclaration du gouvernement suivie d'un débat

Photo de François ZocchettoFrançois Zocchetto :

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre d’État, messieurs les ministres, mes chers collègues, dans les circonstances graves de cette séance particulière, le groupe de l’Union centriste souhaite formuler le plus sobrement possible les observations suivantes.

Mes premiers mots seront pour saluer la clairvoyance et la détermination des dirigeants français : je pense avant tout au Président de la République et à vous-même, monsieur le Premier ministre ; l’un et l’autre, vous avez su jusqu’à présent gérer ce dossier libyen dans un contexte délicat.

Nos opinions publiques sont peu portées à l’engagement militaire. De nombreux pays, y compris des pays voisins, expriment leurs réticences. De surcroît, d’autres conflits sont en cours, notamment en Irak et en Afghanistan. Bref, la situation est complexe.

Mais nos dirigeants, inspirés par les valeurs de la République, le respect des droits de l’homme, l’héritage séculaire de la France, ont eu la volonté et la capacité de passer à l’acte. Ils l’ont fait sans forfanterie, calmement mais fermement, et nous tenions à le souligner.

Nous voulons aussi saluer le travail diplomatique de grande qualité qui a été mené par vous-même, monsieur le ministre d’État, et votre administration, sans oublier celui du ministre de la défense nationale.

Notre diplomatie a été présentée, il n’y a pas si longtemps, comme repliée, déclinante. Nous n’aurions pas su entendre les premiers cris de révolte dans le monde arabe… Nous n’aurions pas su voir ces révolutions en marche de l’autre côté de la Méditerranée…

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