Intervention de Jean-Louis Carrère

Réunion du 22 mars 2011 à 15h15
Situation en libye — Déclaration du gouvernement suivie d'un débat

Photo de Jean-Louis CarrèreJean-Louis Carrère :

Monsieur le président, je tiens tout d’abord à excuser l’absence de Jean-Pierre Bel, président du groupe socialiste, qui a subi un gros coup de fatigue, mais qui est maintenant sur la voie du rétablissement. Lui qui avait, la semaine dernière, demandé la convocation du Parlement aurait évidemment grandement apprécié d’être aujourd'hui devant vous, monsieur le Premier ministre, monsieur le ministre d’État, messieurs les ministres, mes chers collègues, pour participer à ce débat marquant un moment de particulière gravité.

De gravité parce que ce qui est en jeu, c’est la guerre et la paix.

De gravité parce que nos soldats sont engagés dans des opérations périlleuses, au service du peuple libyen, mais aussi d’une certaine idée de la communauté, de la légalité et de la morale internationales. Nos pensées vont aujourd’hui vers nos soldats qui assument cette mission et portent ce message, vers leurs familles et leurs proches, qui attendent leur retour une fois leur mission accomplie.

De gravité, enfin, parce que la situation en Libye nous rappelle, si besoin en était, que nous vivons dans un monde dangereux.

Nous sommes à l’heure de la mondialisation, où toutes les menaces sont liées et où, dans le même temps, les peuples se réveillent pour prendre en main leur destin.

C’est bien dans ce contexte qu’il nous faut apprécier aujourd’hui l’action de la diplomatie française au sein de la communauté internationale, comme l’engagement de nos forces armées sur le terrain.

Monsieur le Premier ministre, je tiens à le dire sans équivoque : le groupe socialiste du Sénat, au nom duquel j’ai l’honneur de m’exprimer aujourd’hui, soutient la philosophie générale qui a conduit, la semaine dernière, à l’adoption de la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion