Le dispositif proposé dans l'amendement n° 128 rectifié par nos collègues de la commission des affaires économiques me semble intéressant.
En effet, il vise à réduire le temps de réaction du préfet lorsqu'un maire ou un EPCI délégataire du contingent préfectoral ne respecte pas les règles établies pour l'attribution des logements en faveur des populations les plus défavorisées dans le département, ce qui permet de répondre aux craintes que la délégation du contingent préfectoral avait fait naître chez les associations et les services sociaux.
Par ailleurs, la délégation de droit aux EPCI délégataires de la compétence logement apparaît logique au regard des dispositions de la loi du 13 août 2004 en la matière.
C'est pourquoi la commission est favorable à cet amendement.
L'amendement n° 311 rectifié me semble satisfait, d'une part, par la rédaction actuelle de l'article L.441-1 du code de la construction et de l'habitation telle qu'elle ressort de la loi du 13 août 2004, et, d'autre part, par l'amendement n° 128 rectifié, qui tend à porter ce délai à trois mois.
Je demande donc à M. Seillier de bien vouloir retirer son amendement.