Je tiens à indiquer que l'amendement n° 128 rectifié s'est bonifié depuis quelques jours. M. Braye l'a amélioré, en ce sens où il ne tend plus, aujourd'hui, à permettre des subdélégations des EPCI aux maires.
Pour cette raison, je ne voterai pas contre cet amendement.
Cela étant, je voudrais être sûr que nous sommes bien d'accord : dès lors qu'un président d'EPCI ayant un PLH a signé une convention de délégation avec l'Etat et se porte volontaire - je n'évoque que le cas du volontariat - la délégation du contingent lui est bien, de droit, destinée ? Il ne faudrait pas qu'un président d'EPCI et, éventuellement, un maire du territoire disent assumer la répartition du contingent préfectoral, car il serait alors difficile de déterminer lequel est prioritaire.
Il me semble - telle est la lecture que j'ai de la loi, lecture d'ailleurs assez cohérente avec ce qui a été voté en août 2004 - que la délégation du contingent préfectoral est de droit au président de l'EPCI s'il le demande.
De grâce, n'opposons pas, n'opposons plus les maires aux présidents des EPCI ! Les présidents des EPCI sont, avant tout, des maires ou des élus communaux. Les uns et les autres travaillent ensemble.
Etant moi-même président d'une structure intercommunale, j'estime qu'une présentation qui donne le sentiment que les uns avancent au détriment des autres est mauvaise. Tous avancent ensemble, ou tous restent ensemble sur place.