Il n'était donc pas possible d'avoir recours uniquement aux PLS.
Aujourd'hui, les PLS ne sont plus contingentés. Il est vrai que, spontanément, en tant qu'élu local, monsieur le ministre, je vous demande des PLS, car il est tout de même beaucoup plus confortable de faire construire sous le régime des PLS que sous celui des PLAI ou des PLUS. En effet, vous le savez aussi bien que moi, l'accompagnement social que je devrai mettre en place dans ma commune pour les locataires des PLS est sans commune mesure avec celui que je devrai prévoir pour ceux des PLAI et des PLUS.
Je souhaiterais savoir, monsieur le ministre, si, dans le département des Alpes-Maritimes, parallèlement à l'autorisation que vous avez donnée de faire construire 400 logements éligibles au PLS, vous avez donné des instructions au préfet pour que ces PLS ne soient accordés qu'aux maires ayant fait des efforts pour accueillir sur leur territoire des ménages dont le profil financier est plus fragile. Si tel n'était pas le cas, cela serait contestable.
Par ailleurs, je conteste également l'idée que, en faisant confiance, les problèmes se résoudront. On a fait confiance pendant très longtemps. Or si nous avons légiféré les uns et les autres, c'est parce que, dans un certain nombre de territoires, la confiance n'a pas toujours été récompensée. Il me semble effectivement que l'Etat doit faire des efforts pour ceux qui eux-mêmes en font, mais qu'il doit également rappeler à ceux qui n'en font pas qu'ils vivent dans une république unique et non dans 36 000 républiques !