C'est pour moi un grand honneur de présider la séance d'ouverture de la session parlementaire 2004-2005.
Cette session revêt une importance particulière, non seulement parce qu'elle est la première après la réforme du mode d'élection des sénateurs, mais surtout, parce qu'elle s'inscrit dans un contexte international incertain auquel nous aurons à faire face tous ensemble.
Il y a trois ans, j'avais déjà eu le privilège de m'adresser à vous. En observant ces trois dernières années au cours desquelles tant d'événements se sont enchaînés, et parfois malheureusement déchaînés, je réalise combien tout a changé dans le monde qui nous entoure. Cependant, je retrouve intacts les sentiments de fierté, d'émotion et de bonheur qui étaient les miens le 1er octobre 2001.
Fierté que soient honorées, par ma présence à cette tribune, toutes les femmes qui font partie de cette grande famille qu'est le Sénat, qu'elles siègent ou non dans cet hémicycle.