Je vous rappelle le décrochage qu'a subi notre croissance lorsqu'elle fut brutalement divisée par deux tous les ans, pour être quasiment négative dans la période que je viens d'évoquer. Le moins que l'on puisse dire est que nous revenons de loin !
De ce point de vue, le fait que mes prédécesseurs aient retenu, en loi de finances initiale, une hypothèse de croissance de 1, 7 % pour 2004, et que cette dernière soit probablement de 2, 4 %, mérite d'être pris en compte et m'amène à formuler deux remarques : d'une part, notre croissance est supérieure à la moyenne de la zone euro ; d'autre part, nous aurions sans doute entendu des critiques si elle avait été inférieure à cette moyenne.
J'ignore si cela a un lien avec la politique économique que nous conduisons, mais notez tout de même que ce point-là, au moins, ne peut être mis à notre débit !