Le résumé que vous nous avez livré aujourd'hui, assorti de louanges au Sénat, où vous siégiez il n'y a pas longtemps, n'y a, me semble-t-il, rien changé sur le fond.
Nous y avons entendu ce que le Président de la République a déjà exprimé dans ses nombreux discours et ses multiples interventions dans les médias, sur tous les sujets.
Vous répétez après lui que vous voulez une majorité et une politique « sans arrogance et sans complexe ». En effet, le suffrage universel a parlé. Le Président de la République a été élu par 53 % des électeurs, ce qui signifie aussi que 47 % n'ont pas voté pour lui. Vous avez une majorité à l'Assemblée nationale, amplifiée par le mode de scrutin, mais moindre que dans la précédente assemblée.
Après cinq ans de pouvoir UMP, la gauche n'a pas convaincu, elle a échoué.