Ce repli identitaire n'est vraiment pas de mise sur une planète dont le mauvais état et la dégradation climatique, essentiellement générés par les pays riches, appellent un projet commun, fédérateur et solidaire.
Pour terminer, et afin d'être juste, je préciserai que l'image rajeunie, féminisée et métissée du Gouvernement est une bonne communication.
Mais nous attendons plus. Le symbole que constitue Fadela Amara ne prendra sens que lorsque les associations militantes des quartiers retrouveront les moyens d'agir dont la droite les a privées.
La féminisation ne prendra sens que lorsqu'une ministre comme Valérie Pécresse disposera, en propre, de marges de manoeuvre quand on l'envoie faire de la concertation.