Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, permettez-moi tout d'abord de vous remercier de la qualité de ce débat, qui honore la Haute Assemblée. Pierre Laffitte l'a ouvert en insistant, comme chacun s'y attendait, sur la politique au service de l'université et de la recherche que nous entendons mener. Chacun sait la part qu'il a prise dans la rénovation de cette politique.
Bruno Retailleau a souligné, à juste titre, que nous avions une occasion historique de réussir le changement. En effet, nous avons pu rompre avec la défiance qui caractérisait la vie politique française depuis deux décennies. Pour autant, cela ne veut pas dire que nous avons réussi à redresser le pays. Depuis deux décennies, aucune majorité n'a jamais été reconduite. Et les Français votaient de moins en moins, parce qu'ils avaient le sentiment que les majorités qui se succédaient ne tenaient pas leurs engagements.