Ce débat est simple : nos dépenses de protection sociale vont augmenter, ce qui est normal en raison du vieillissement de la population et aussi parce que nous voulons persévérer dans la voie du progrès. Le financement de la protection sociale, dont le poids ira croissant, ne peut pas reposer exclusivement sur le travail ! Sinon, nous verrons les industries continuer de quitter progressivement notre territoire, et les services les suivre.
Il était écrit noir sur blanc dans le programme du parti socialiste pour l'élection présidentielle qu'il fallait réfléchir à une autre assiette pour les cotisations sociales, une assiette tenant compte de la valeur ajoutée. Ouvrons ce débat ensemble, sans tabous et sans a priori, parce qu'il y va de l'avenir de notre pacte social et de l'économie française !