de la délégation du Sénat pour l'Union européenne. L'Union européenne leur paraissait d'une orientation trop exclusivement libérale, alors qu'ils s'inquiétaient pour l'avenir de la protection sociale et des services publics.
Beaucoup d'entre eux avaient également le sentiment que la construction européenne restait très éloignée des citoyens, hors de leur contrôle, et que, inexplicablement, elle en faisait trop dans certains domaines et pas assez dans d'autres.
Il était donc urgent de redresser la barre.