Intervention de Dominique Bussereau

Réunion du 7 décembre 2004 à 15h00
Loi de finances pour 2005 — Agriculture alimentation pêche et affaires rurales suite

Dominique Bussereau, ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et de la ruralité :

Monsieur le président, mesdames, messieurs les sénateurs, je tiens d'abord à remercier toutes celles et tous ceux d'entre vous - ils ont été très nombreux - qui ont eu des mots sympathiques et amicaux à mon égard.

Comme l'a rappelé M. Jean Arthuis, c'est dans cette enceinte que j'ai eu l'honneur d'apprendre ma nomination à mes nouvelles fonctions. Ce fut pour moi un moment très émouvant.

J'ai parfaitement conscience de ne pas avoir le niveau de connaissance de certains d'entre vous - je pense notamment à mes prédécesseurs, MM. Jean Puech et Jacques Blanc - bien que j'ai été pendant plusieurs années élu d'une région rurale. Je plaide donc l'indulgence auprès de ceux qui sont plus expérimentés que moi. Je serai appuyé par un secrétaire d'Etat de grande qualité en la personne de Nicolas Forissier.

J'adresse également mes remerciements au président de la commission des finances, M. Jean Arthuis, au président de la commission des affaires économiques, M. Jean-Paul Emorine, ainsi qu'aux différents rapporteurs, MM. Joël Bourdin, Gérard César, Alain Gérard, Gérard Delfau, Bernard Dussaut et Mme Françoise Férat.

Le budget de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales pour 2005 permettra au Gouvernement de conduire une agriculture créatrice de richesses, d'emplois qui continue de promouvoir nos territoires ruraux.

L'agriculture française doit conserver toute sa place dans l'économie et dans les grands équilibres commerciaux et alimentaires mondiaux. Accroître la compétitivité de nos produits et entreprises implique la modernisation des exploitations, l'organisation des filières, mais aussi et surtout l'affirmation de notre présence sur les marchés.

Part essentielle de la ruralité, l'agriculture contribue à une gestion durable de notre patrimoine commun. Cette agriculture française, que nous voulons toujours plus prospère, concilie l'activité économique et la préservation des milieux, ce qui n'est pas incompatible.

D'une façon générale, et contrairement au diagnostic qu'a porté ce matin M. Pastor, la politique agro-environnementale reste un enjeu majeur que je souhaite, après M. Gaymard, continuer à développer.

Nous avons aussi un objectif d'emploi et d'occupation du territoire : cela passe par un engagement fort en faveur du renouvellement des exploitations et par l'ensemble des politiques en faveur des zones défavorisées, en particulier en montagne.

Je suis conscient d'être aussi le ministre de l'alimentation. La politique sanitaire, la politique de promotion de la qualité, l'information du consommateur sont autant d'axes d'action. J'aurai l'occasion d'y revenir dans un instant.

Ce budget, préparé par MM. Gaymard et Forissier, s'élève, après de rudes discussions avec le ministre du budget

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