Je vous remercie, monsieur le ministre, de vos propos. Les événements survenus dans ces trois villes me sont apparus assez inquiétants pour vous interpeller, car ils peuvent laisser la porte ouverte à des pratiques similaires dans d'autres domaines, comme le mouvement associatif, par exemple.
Selon moi, ils sont d'autant plus inquiétants qu'ils se déroulent à l'heure où le Gouvernement prétend vouloir renforcer le dialogue en donnant aux organisations syndicales les moyens d'exercer leurs missions. Je vois là une contradiction forte entre les actes et les paroles !
Pour autant, j'entends vos arguments quelque peu rassurants : j'en prends acte, et l'avenir nous dira si je pouvais avoir confiance.