Monsieur le président, madame le ministre, messieurs les secrétaires d’État, mes chers collègues, les 1 210 pages que comportent les deux rapports de la commission spéciale laissent entendre que le projet de loi que nous examinons est un texte riche. Après son passage à l’Assemblée nationale, on peut même dire qu’il est un peu touffu.
Pour autant, monsieur Raoul, notre pouvoir de parlementaire est-il pris en défaut ? Non. Grâce à Gérard Larcher, qui a présidé activement, pendant près de trois mois, la commission spéciale, nous avons pu entendre tous les partenaires concernés directement et indirectement par ce texte, de telle sorte que les trois rapporteurs, Mme Élisabeth Lamure, MM. Laurent Béteille et Philippe Marini, ont pu être éclairés. Je tiens d’ailleurs à saluer la qualité de leur travail.
Une telle démarche préparatoire honore le Parlement. Il faut bien que, de temps en temps, il dise du bien de lui-même pour que cela soit répété !