Cet amendement a un double objet.
Il s’agit, tout d’abord, de rétablir l’égalité de traitement entre les parties à l’instance d’appel au regard du nouveau droit créé. Dès lors que l’une d’entre elles bénéficie de l’aide juridictionnelle, qu’il s’agisse de l’appelant ou de l’intimé, elle n’aura pas à l’acquitter.
Il s’agit, ensuite, de clarifier les modalités d’entrée en vigueur du texte instituant ce nouveau droit, qui sera ainsi acquitté pour les appels interjetés à compter du 1er janvier 2011, quelle que soit la date à laquelle le défendeur aura produit son mémoire en défense.