Intervention de Christian Estrosi

Réunion du 18 décembre 2009 à 9h45
Loi de finances rectificative pour 2009 — Articles additionnels après l'article 29, amendement 193

Christian Estrosi, ministre :

… les Alpes naissant entre la Corse et la baie des Anges pour atteindre 4 807 mètres d’altitude. Nous avons également des liens très forts dans les domaines économique et touristique, ainsi que dans celui de la recherche et de la connaissance, en particulier avec le pôle de compétitivité Capenergies, qui associe Sophia-Antipolis et l’université de Corte. Vous ne pouvez pas, monsieur le rapporteur général, comparer la Corse et l’outre-mer.

Madame Malovry, je souscris pour deux raisons à l’amendement n° 193 rectifié bis.

Tout d’abord, en matière d’action politique, le respect de la parole donnée doit primer. Lors du conseil interministériel de l’outre-mer, présidé par le Président de la République lui-même, des engagements très clairs ont été pris. Au nom du Gouvernement, je demande à la majorité sénatoriale de leur donner suite : il s’agit de faciliter le financement des PME ultramarines, eu égard à leurs spécificités et à leur fragilité. Que veut-on : continuer, pendant des années, à apporter à ces territoires un accompagnement, que certains jugent improductif, ou au contraire leur donner les moyens d’assumer leur propre pacte économique et social, en renforçant leur compétitivité par le biais d’investissements stratégiques d’avenir ?

Donner des marges de manœuvre aux PME ultramarines et contribuer à leur développement endogène représentera une chance pour l’outre-mer. J’invite donc la majorité, si ce n’est l’ensemble de la Haute Assemblée, à permettre que les engagements pris par le Président de la République au terme du conseil interministériel de l’outre-mer du 6 novembre dernier puissent être respectés.

J’ajoute que je lève le gage.

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