Monsieur le président de la commission des finances, loin de moi l’idée de remettre en cause l’indépendance et la légitimité de chacun d’entre vous ! Nous tenons tous, d’une manière ou d’une autre, notre légitimité du peuple et de ses élus.
Je vous demande simplement d’admettre que seuls des problèmes de calendrier ont entraîné les dysfonctionnements que vous avez relevés et que je ne conteste pas. Il conviendra de tirer les enseignements de cette expérience. Pour autant, devons-nous refuser d’adresser un message positif à nos compatriotes ultramarins, alors que la difficulté ne me semble pas insurmontable ? Nous devrons certes travailler plus et mieux ensemble, afin de nous coordonner davantage à l’avenir, mais sachons dépasser, pour l’heure, ce qui fut d’abord une incompréhension.