Cependant, je reconnais que la qualité des débats concernant le projet de loi réformant la protection de l'enfance fut aussi exemplaire à l'Assemblée nationale qu'au Sénat. J'en évoquerai quelques points.
Ainsi, l'Assemblée nationale a apporté des précisions sur ce que l'on doit entendre par « intérêt de l'enfant », « projet de vie », des notions importantes que la loi ne peut certes définir strictement, mais dont elle précise le sens.
La prévention sanitaire a également été renforcée dans le cadre de la médecine scolaire, avec l'organisation de visites médicales étendues aux classes d'âge de neuf et de quinze ans. J'espère cependant que cette mesure ne demeurera pas un voeu pieux au regard de l'engagement financier important qu'elle nécessite ; nous aurons l'occasion d'en reparler.