Le texte adopté par l'Assemblée nationale élargit déjà considérablement les possibilités de saisine du Défenseur des enfants. L'élargir encore pourrait conduire à un engorgement de l'institution.
Par ailleurs, je ne suis pas favorable à la multiplication des avis qui réduisent le champ d'action du Parlement.
Au demeurant, chaque assemblée peut décider d'auditionner, en tant que de besoin, la Défenseur des enfants. Il m'arrive ainsi régulièrement de la rencontrer. Tous ces échanges sont, certes, enrichissants. Mais il ne me semble pas opportun de rendre cet avis obligatoire. Par conséquent, la commission émet un avis défavorable sur cet amendement.