Intervention de Roselyne Bachelot-Narquin

Réunion du 28 mai 2009 à 22h00
Réforme de l'hôpital — Article 15

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre :

M. le rapporteur l’a excellemment rappelé – et M. Cazeau le sait très bien, peut-être même mieux que nous –, le nombre de postes ouverts chaque année est strictement égal au nombre de candidats à l’examen national classant.

Les étudiants ont la possibilité de redoubler leur dernière année de second cycle et de ne pas se présenter au concours. Ainsi, l’année dernière, 11 % des postes – c’est un pourcentage assez considérable – sont restés vacants.

Des aménagements à cette réglementation sont actuellement à l’étude et en cours de concertation avec la conférence des doyens et les représentants des étudiants, pour faire en sorte que les postes de médecine générale ne soient pas systématiquement laissés vacants.

Avec les dispositions prévues à cet article, la détermination du nombre d’internes à former par spécialité fera l’objet d’une prévision sur une période de cinq ans, ce qui permettra une certaine lisibilité, nécessaire dans un tel domaine. Elle sera revue chaque année par le biais d’un arrêté pluriannuel glissant.

De la sorte, il sera possible d’évaluer précisément le nombre de candidats présents aux épreuves classantes nationales. Nous pourrons ainsi réajuster avec précision le dispositif mis en place.

D’un point de vue pratique, il est indispensable de conserver une souplesse minimale dans ce domaine. Un autre paramètre doit en effet être introduit dans cette affaire : il s’agit des étudiants originaires de l’Union européenne qui souhaitent passer ces épreuves et réaliser leur internat en France. Leur nombre ne peut pas être anticipé, y compris pour les redoublants. Sans souplesse, le dispositif ne peut donc absolument pas fonctionner.

Telle est la raison pour laquelle je suis défavorable à cet amendement.

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