Le stage de deuxième cycle de médecine générale illustre parfaitement le débat que nous venons d’avoir.
Je comprends un peu mieux pourquoi Mme la ministre tient absolument à ce que le nombre d’internes à former soit déterminé en fonction non pas des moyens de formation, mais des besoins de santé de la population.
Le stage en médecine générale de deuxième cycle est la manifestation d’un système qui n’a jamais bien fonctionné.
Pour rendre attractive la médecine générale, il serait nécessaire de faire connaître un peu mieux cette spécialité aux étudiants, en rendant effective l’obligation d’effectuer le stage, afin qu’ils puissent, au contact de la réalité, juger de la beauté du métier, qui ne mérite pas les critiques dont il est l’objet.
Je souhaite savoir pour quelles raisons ce stage, pourtant obligatoire, n’est pas effectivement réalisé et quel est le pourcentage d’étudiants se destinant à la médecine générale qui ont l’opportunité de l’effectuer.
Peut-on espérer, à terme, que tous les étudiants se destinant à la médecine générale l’accompliront ? Ce serait l’idéal !
L'amendement n° 478 est peut-être un peu trop radical. C’est pourquoi je suis prêt à le retirer, si les explications de Mme la ministre me satisfont.