Cette réforme a précisément pour objectif la déconcentration de l’administration sanitaire, qui relève de la responsabilité de l’État, afin de l’adapter au plus près de la réalité des territoires. Cet outil sera particulièrement utile pour l’outre-mer, car il permettra de tenir compte de ses spécificités.
À cette fin, les agences régionales de santé et l’Observatoire national de la démographie des professions de santé, par le biais de ses comités régionaux, pourront proposer des mesures qui seront soumises à l’appréciation des ministères de la santé et de l'enseignement supérieur et de la recherche.
Je tiens à souligner que je ne suis pas restée inerte face à ce problème et que j’ai augmenté de façon significative le nombre de postes d’internes ouverts en outre-mer dans les années universitaires 2007-2008 et 2008-2009.
J’entends poursuivre cette politique en favorisant l’installation de jeunes professionnels de santé dans la région de leur formation. C’est l’un des volets très importants du « plan santé outre-mer », que nous avons évoqué cet après-midi.
Cet amendement étant donc satisfait par la structure même du projet de loi, j’émets un avis défavorable.