Intervention de Gilbert Barbier

Réunion du 28 mai 2009 à 22h00
Réforme de l'hôpital — Article 15, amendement 625

Photo de Gilbert BarbierGilbert Barbier :

Un malentendu demeure. Comme je l’ai souligné, cet amendement vise à permettre à certains spécialistes de pratiquer des actes qui leur sont interdits à ce jour, faute de posséder la compétence requise. Tel est le cas, notamment, en oncologie. Pour pratiquer un traitement de chimiothérapie, il faut avoir obtenu des diplômes très pointus. Les spécialistes d’organes, le plus souvent des urologues qui soignent des cancers de la prostate, ne peuvent malheureusement pas exercer dans le domaine de la chimiothérapie.

On parle beaucoup de désertification des territoires et de difficultés d’accès à un médecin généraliste. Mais, dans certains départements, il existe aussi un déficit de spécialistes.

Mon propos n’est pas de permettre à ces derniers de s’installer ailleurs en Europe une fois en poche leur diplôme de compétence reconnue par l’Ordre, ni de détourner des médecins généralistes de l’exercice pour lequel ils ont été formés.

Il s’agit d’autoriser des spécialistes à pratiquer dans certains domaines un complément de traitement sur des patients qu’ils ont en charge, de façon à donner à nos populations la possibilité de se faire soigner un peu plus facilement.

En tout état de cause, je retire l’amendement n° 625 rectifié, mais je regrette cette incompréhension, qui ne favorise pas un meilleur service à la population !

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