Intervention de Roselyne Bachelot-Narquin

Réunion du 28 mai 2009 à 22h00
Réforme de l'hôpital — Article 15

Roselyne Bachelot-Narquin, ministre :

Bien sûr, monsieur Barbier, je ne dis pas que les spécialistes ne sont pas importants. Mais le maillage de la médecine territoriale de premier recours doit être assis sur la médecine générale, et nous avons besoin d’attirer les jeunes médecins vers cette filière. Or, cela n’avait pas été fait jusqu’ici.

Troisièmement, les mesures incitatives qui existaient et qui émanaient de divers acteurs – les caisses d’assurance maladie, les associations, les collectivités territoriales ou l’État – avaient été prises en ordre dispersé. Il faut dire que la plupart des jeunes médecins ne les connaissaient pas !

Il suffit pour s’en rendre compte d’interroger de jeunes internes. Ils ne connaissent pas le panel des treize aides différentes, obtenues suivant 200 modalités, qui peuvent leur être offertes !

Pour remédier à cela, nous allons faire des agences régionales de santé non seulement le diagnosticien territorial de ces problématiques, mais également le guichet unique des aides ! Nous allons faire en sorte que ces aides qui se déployaient en totale incohérence se déploient désormais de manière rationnelle. La réforme que nous vous proposons rompt donc radicalement avec le schéma préexistant.

C’est la raison pour laquelle il ne faut pas arguer des échecs précédents pour critiquer le nouveau dispositif.

Certains affirment que le système n’ayant pas marché, il faudrait prendre des mesures coercitives. Pour ma part, je suis de ceux qui estiment que de telles mesures seraient inefficaces…

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion