Monsieur le secrétaire d'État, il faut aller beaucoup plus loin sur la voie de la réglementation des offres publiques d’achat, les OPA, voire de leur interdiction quand elles émanent d’entreprises non « opéables », comme c’était le cas de Mittal sur Arcelor. On voit les conséquences de la vente de Pechiney à Alcan, et celles sur Arcelor, qui supprime des emplois. Il est important de préserver la nationalité française de la plupart de nos entreprises en favorisant des pactes d’actionnaires stables.
L’État doit se donner les moyens durables d’une politique industrielle digne de ce nom. On pourrait reconstituer des équipes d’ingénieurs compétents sur les décombres du ministère de l’industrie mis à sac par M. Alain Madelin et ses successeurs.