Celui-ci démontre en tout cas, à l’évidence, l’effort du Gouvernement et de la nation en matière d’hébergement.
Bien sûr, c’est encore insuffisant. La mort dramatique de plusieurs personnes sans domicile fixe le mois dernier nous le rappelle tragiquement. Cependant, pour que l’augmentation régulière du budget de l’hébergement ne soit pas, selon l’expression de Martin Hirsch, « un “rocher de Sisyphe” mâtiné de “tonneau des Danaïdes”, il nous faut respecter quelques principes essentiels.
Tout d’abord, l’hébergement d’urgence doit absolument être régulé. Le temps n’est plus aux atermoiements des associations qui rechignent à travailler ensemble. Gérer des places d’hébergement d’urgence, c’est participer à un service public et donc accepter les contraintes d’un service public.
Ensuite, il faut impérativement prévoir un régime spécifique pour l’Île-de-France.