Intervention de Jean-François Copé

Réunion du 1er décembre 2004 à 15h00
Loi de finances pour 2005 — Article 29

Jean-François Copé, ministre délégué :

Je suis très péréquateur. Je pense que la solidarité est très importante ; ce n'est le monopole de personne.

Il se trouve que c'est notre gouvernement qui propose une réforme très ambitieuse de la péréquation. Cela aurait pu en être un autre ... Le nôtre est plutôt à droite. Soit ! Malgré tout, je suis persuadé que la gauche pourrait avoir envie de voter notre réforme, puisqu'il s'agit véritablement de solidarité.

Mais n'érodez pas mes possibilités de solidarité, monsieur le sénateur ! Si vous portez ce taux à 1, 8 %, que restera-t-il pour la péréquation ? Pas grand-chose !

Moi, j'ai une pensée pour ceux qui ont besoin de la solidarité nationale : pour les quartiers difficiles - peut-être y a-t-il des quartiers difficiles dans votre département, en tout cas il y en a dans le mien - ou pour les zones rurales, où existent là aussi des problèmes de centralité et de service public.

Monsieur le sénateur, nous menons le même combat. Alors, de grâce, retirez votre amendement, car cela me ferait mal de devoir en demander le rejet, tant je suis profondément convaincu de la force de cette réforme !

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