En deuxième lieu, je voudrais dire aux spécialistes des finances qu'ils ne doivent pas croire que les sénateurs moins avertis déposent des amendements sans discernement.
Ainsi, hier, lorsque j'ai conseillé à M. Hérisson de retirer l'amendement dont il est question, il m'a répondu qu'il valait mieux le maintenir, dans la mesure où c'est tout de même au Parlement que la discussion finale doit avoir lieu !
En troisième et dernier lieu, je soulignerai le besoin d'information que nous ressentons. Nous aurions besoin que l'on nous précise les données financières.
J'adhère aux propos de M. Charasse, de M. le président de la commission des finances, ainsi qu'à ceux de M. le ministre. Toutes les idées émises sont peut-être très bonnes, mais, à un moment, elles doivent être retransmises à l'ensemble des sénateurs afin qu'ils votent en toute connaissance de cause.