Lors de la discussion du projet de loi sur la sécurité civile, cette question avait été largement abordée et il m'avait semblé que des engagements avaient alors été clairement pris vis-à-vis des sapeurs-pompiers afin de leur ouvrir des perspectives d'avenir, tant les situations qu'ils vivent sont difficiles.
Il convient de favoriser le volontariat - c'est un élément essentiel du texte - si l'on ne veut pas que la sécurité nous coûte beaucoup plus cher qu'aujourd'hui.
Je ne reviendrai sur ce qu'a dit M. Mercier. En tant que membre du conseil d'administration d'un SDIS, je partage complètement son point de vue et je sais que la sécurité civile pèse lourd dans les budgets des collectivités.
Tout à l'heure, le cas de Marseille a été évoqué très brièvement. Mon collègue Robert Bret était intervenu à ce sujet lors de la discussion du projet de loi sur la sécurité civile pour rappeler que l'Etat n'assumait pas sa responsabilité vis-à-vis des sapeurs-pompiers, en particulier vis-à-vis des marins-pompiers de Marseille. Une forme de partage des moyens est indispensable à partir du moment où il y a partage de responsabilités !