Le groupe UMP soutient pleinement les initiatives du Gouvernement dans ce domaine : tout ce qui est bon pour la croissance et l'emploi est bon pour la France.
Dans le même esprit, nous avons voté les amendements tendant à aider les PME à conquérir de nouveaux marchés à l'exportation. Si notre pays souffre d'une culture de la dépense publique, il lui manque peut-être une véritable culture de l'export.
Là encore, il n'y a pas de fatalité. Si la France fait moins bien que l'Allemagne dans ce domaine, elle ne doit pas avoir de complexes. A l'heure de la mondialisation, les parts de marché se gagnent et se perdent rapidement. Nous devons soutenir nos entreprises dans la compétition internationale, au nom de l'emploi.
Lors de l'examen des articles relatifs aux collectivités locales, le Sénat a fait preuve du même réalisme. Nos débats sur la réforme de la dotation globale de fonctionnement ont montré la difficulté, voire l'impossibilité, de légiférer sereinement en l'absence de simulations permettant d'évaluer l'impact de tel ou tel amendement. Nous avons toutefois amélioré le dispositif proposé tout en faisant preuve de prudence et en préservant la cohérence de la réforme.
Cette réforme est bonne. Elle renforce la péréquation en faveur des collectivités les moins favorisées. Elle ressort meilleure encore de nos travaux car elle corrige certains excès et prend mieux en compte certaines situations spécifiques. Elle intervient dans un contexte très favorable aux collectivités locales.
Le Gouvernement tient parole. Il reconduit le contrat de croissance et de solidarité, qui se traduit par une forte progression des aides aux collectivités locales, notamment de la dotation globale de fonctionnement.
Il tient également parole en garantissant un financement dynamique des transferts de compétences aux régions et aux départements. Cette attitude responsable tranche avec les mauvaises pratiques gouvernementales subies par les collectivités territoriales au cours de la précédente législature.