L'action publique n'a d'ailleurs de sens que dans la continuité, et ce projet de loi de financement de la sécurité sociale témoigne de notre engagement non seulement pour maîtriser les dépenses, mais aussi, et surtout, pour pérenniser notre système de sécurité sociale. La réforme porte ses fruits.
J'évoquerai tout d'abord le déficit de la branche assurance maladie, qui s'élèvera en 2005 à 8, 3 milliards d'euros, au lieu des 16 milliards d'euros que nous aurions connus sans la réforme. Pour la première fois depuis des années, et malgré le scepticisme de Cassandre professionnels, l'ONDAM 2005, l'objectif national de dépenses d'assurance maladie, sera respecté.