Messieurs les ministres, vous organisez les files d'attente !
On applique à la médecine de ville le travers de l'hôpital, où l'on est reçu plus vite en visite privée qu'en consultation publique. Il est faux de dire que ce « parcours vertueux » fera faire des économies à la sécurité sociale : après avoir remboursé le médecin généraliste, celle-ci devra rembourser le spécialiste !
Vous prétendez faciliter l'accès aux assurances complémentaires, mais vous oubliez de dire que ce serait inutile si vous ne réduisiez pas les dépenses prises en charges par le régime obligatoire.
De la même façon, le crédit d'impôt que vous instituez est un « attrape-nigaud » : 200 euros ne représentent que le tiers ou le quart de la dépense que constitue la souscription à une assurance complémentaire, ...