Madame Campion, non nous ne faisons pas la maîtrise comptable : nous faisons la maîtrise médicalisée. Vous avez montré le bout du nez, dirai-je familièrement, en déclarant que, pour vous, la solution consistait à dégager de nouveaux financements dynamiques et pérennes.
Non, madame la sénatrice, l'avenir de la sécurité sociale, ce n'est pas toujours plus de prélèvements. Ces solutions de facilité qui pénalisent l'économie française et l'emploi ont vécu. La bonne formule, c'est de maîtriser l'évolution de la dépense et de faire en sorte que chaque euro dépensé soit réellement utile à la santé. Telle est la politique que nous menons.