M. Philippe Bas, ministre délégué. Telle est la politique que nous vous demandons d'approuver dans le cadre de ce projet de loi de financement de la sécurité sociale, car nous refusons absolument d'être condamnés à l'augmentation continue des prélèvements obligatoires ou à la baisse des remboursements. Ce ne serait pas acceptable. Ce n'est pas la bonne méthode, elle ne bonifie pas l'évolution des dépenses. D'ailleurs, si nous suivions cette voie, nous nous retrouverions vite confrontés à de nouveaux déficits. Notre maîtrise est une maîtrise médicale, elle repose sur l'évolution des pratiques professionnelles, sur le juste soin, sur la responsabilité de chacun d'entre nous - nous sommes aussi des assurés sociaux - pour faire en sorte que chaque euro dépensé soit réellement utile à la santé.