Intervention de Christian Poncelet

Réunion du 6 juillet 2005 à 15h00
Allocution de m. le président du sénat

Photo de Christian PonceletChristian Poncelet, président :

Monsieur le ministre, mes chers collègues, comme le dit la sagesse populaire : « une fois n'est pas coutume ». Une fois, non, mais quatre fois, oui ! C'est en effet la quatrième fois, depuis l'été 2002, que notre session ordinaire est prolongée par une session complémentaire - complémentaire car elle n'a plus rien d'extraordinaire.

Ce désormais « rituel estival » de la session complémentaire, qui constitue à l'évidence un désaveu cinglant du prétendu bien-fondé de la session unique, devenue session permanente, aurait dû conférer à la session qui vient de s'achever un air de « déjà vu », une forme de banalité. Pourtant, cette session fait figure, à maints égards, de session particulière.

D'abord, parce que cette session a été la première, une grande et longue première, pour le Sénat issu des urnes de septembre 2004, c'est-à-dire pour un Sénat inédit.

Un Sénat inédit, car grâce à la mixité de notre mode d'élection, le Sénat d'aujourd'hui est un Sénat rajeuni, un Sénat plus féminisé, un Sénat plus représentatif des diverses sensibilités politiques, bref un Sénat encore plus légitime.

Pour m'en tenir à la féminisation croissante du Sénat - 17 % de femmes, contre seulement 12 % à l'Assemblée nationale §, ...

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