J'évoquerai maintenant l'évolution des recettes. Thierry Breton en a parlé tout à l'heure.
Les recettes de TVA correspondent, grosso modo, à ce que nous souhaitions. Il en est de même s'agissant de l'impôt sur le revenu. En revanche, quelques incertitudes pèsent sur le produit de l'impôt sur les sociétés, comme d'ailleurs sur les retours de cotisations sociales, compte tenu de l'évolution de l'emploi.
Voilà pourquoi nous chiffrons les aléas éventuels de moins-values de recettes à quelque 4 milliards d'euros d'ici à la fin de l'année. C'est d'ailleurs ce qui explique que nous en appelions à la vigilance s'agissant de la gestion de nos comptes. Monsieur le rapporteur général, on ne doit pas pour autant sombrer dans un pessimisme excessif. Quelque 4 milliards d'euros d'aléas, c'est déjà beaucoup ! J'ai lu que nous pourrions aller jusqu'à 7 milliards ou 11 milliards d'euros. C'est, me semble-t-il, excessif !