Intervention de Jean-François Copé

Réunion du 6 juillet 2005 à 15h00
Orientation budgétaire — Débat sur une déclaration du gouvernement

Jean-François Copé, ministre délégué :

De ce point de vue, le premier élément sur lequel le Gouvernement s'engage, parce qu'il le maîtrise totalement, c'est la dépense publique. Voilà pourquoi, depuis trois ans, nous nous engageons à ce qu'elle n'augmente pas en volume.

En ce qui concerne les comptes sociaux, le travail engagé avec la réforme de l'assurance maladie dessine des pistes encourageantes, qui laissent à penser que les dépenses d'assurance maladie peuvent être maîtrisées.

Les comptes des collectivités territoriales sont évidemment un sujet de préoccupation. Certes, le principe de libre administration des collectivités locales doit être pleinement respecté, et, en tant qu'élu local, j'y suis particulièrement attentif, comme toutes celles et ceux qui connaissent de près cette réalité. Mais il est de mon devoir de faire entendre ici un message d'alerte : tout d'abord, les dépenses locales augmentent, hors incidences du transfert de compétences lié à la décentralisation, de plus de 3 % en volume depuis 2002, alors que l'Etat est à zéro en volume ;. ensuite, pour la première fois en 2004, les comptes des collectivités locales accusent un déficit de 0, 1 point du PIB.

Notre intention n'est pas de fustiger qui que ce soit. Cela n'aurait d'ailleurs aucun sens. De plus, l'Etat serait particulièrement mal placé pour le faire !

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion