Je voudrais évoquer un dernier point : la réforme de l'Etat.
M. le Premier ministre a décidé d'associer la réforme de l'Etat et le budget, dans une démarche extrêmement innovante. Chacun le comprend, ce principe signifie que rendez-vous est pris avec la modernisation de notre pays, à condition de ne pas « louper le coche », comme on dit.
L'idée est assez simple : ce n'est pas Bercy qui absorbe la réforme de l'Etat, c'est la réforme de l'Etat qui absorbe Bercy. Si l'on s'en tient à une vision comptable de la réforme de l'Etat, on échouera. C'est bien la qualité du service public qui est aujourd'hui en jeu. Dans ce domaine, je voudrais que Thierry Breton et moi-même puissions passer à la vitesse supérieure, avec votre appui. D'ici à la fin du mois, nous proposerons un programme d'action tourné vers les usagers, les contribuables et les fonctionnaires. Car, après toutes les mesures que nous avons engagées en la matière, le moment est venu de clarifier la situation. Aujourd'hui, ceux qui sont intéressés par la réforme de l'Etat et qui s'engagent en ce domaine, ce sont les usagers, les contribuables et les fonctionnaires.