Intervention de Aymeri de Montesquiou

Réunion du 6 juillet 2005 à 15h00
Orientation budgétaire — Suite d'un débat sur une déclaration du gouvernement

Photo de Aymeri de MontesquiouAymeri de Montesquiou :

Il lui faut donc impérativement prendre les décisions nécessaires pour se conformer à ses engagements européens et ramener la dette à 60 % du PIB d'ici à 2008, et, pour cela, ne pas accepter de déficit supérieur à 1 %.

Il est évident qu'une politique durable de désendettement n'est jamais facile à mettre en place. Pourtant, le Canada et la Nouvelle-Zélande, entre autres pays, dans un contexte budgétaire similaire, ont eu le courage et la volonté de se donner les moyens de redresser leurs finances.

Le temps presse. Cette dette à rembourser est une véritable plaie au flanc qui empêche toute politique volontariste et aliène l'avenir des générations suivantes. Qui plus est, avons-nous toujours bien présent à l'esprit que l'argent ainsi emprunté est utilisé pour des dépenses de fonctionnement et non pour de l'investissement ?

L'alternative est simple, messieurs les ministres ; soit vous dites au réalisme économique : « Encore quelques minutes, monsieur le bourreau », ...

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