Intervention de Aymeri de Montesquiou

Réunion du 6 juillet 2005 à 15h00
Orientation budgétaire — Suite d'un débat sur une déclaration du gouvernement

Photo de Aymeri de MontesquiouAymeri de Montesquiou :

...soit, tel Clemenceau, vous martelez : « Je fais la guerre, je fais la guerre, je fais la guerre » au déficit.

La guerre provoque toujours des blessures. L'impopularité accompagnera ces politiques, mais elle sera plus grande encore si vous ne montrez pas davantage de détermination à réduire fortement notre déficit désastreux qui, d'ores et déjà, aura augmenté la dette d'une cinquantaine de milliards d'euros l'année prochaine.

Appuyons-nous, avec modestie mais efficacité, sur le bon sens : réduire cette dette, c'est rembourser plus que l'on n'emprunte. Certains, pour atteindre cet objectif, augmenteront les ressources, c'est-à-dire les impôts, d'autres diminueront les dépenses.

Augmenter les impôts dans le contexte de la mondialisation et alors que le taux des prélèvements obligatoires français se situe parmi les plus élevés au monde, c'est accélérer les délocalisations et le nomadisme de ceux qui peuvent choisir le lieu où ils payent l'impôt.

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